3 guitares, basse, batterie, Abel au contre-chant
Aussi en vidéo live mais uniquement voix – guitare https://olivierdarras.com/videos/
ou directement sur You Tube https://youtu.be/oJXKzqOQ7ho
Le soleil se couchait
Dans un faste majestueux, et
C’était si beau que je goûtais
Comme un moment d’éternité
J’aurai voulu que tu sois avec moi
Pour pouvoir partager
Ce moment de paix, sentiment d’infini
Qui m’envahissait
Nous nous tenions par la main
Au bord de l’océan
Souffle le vent, coule le temps
Scandé par ses rouleaux puissants
Notre amour n’aurait pas fini
Noyé dans la tristesse
Si nous l’avions nourri d’un flot incessant
De vagues de tendresse…
Un jour, face à l’océan, j’ai été envahi par un grand sentiment de solitude. Le chagrin de ma dernière séparation amoureuse – que j’avais travaillé à dépasser et qui n’est aujourd’hui plus d’actualité – est remonté avec une puissance qui m’a surpris et envahi.
« J’aurai voulu que tu sois avec moi » exprime le besoin de partager ses émotions, le désir de communion.
Le spectacle du couché du soleil était merveilleux… à tomber en extase, à entendre des voix, de la musique (« du Lully », fastueux !), à vouloir, comme dans le Lac de Lamartine, prolonger ce moment, arrêter le temps.
Tant de beauté était une invitation à sortir de soi, à dépasser mes pauvretés intérieures… et pourtant, les rouleaux puissants et réguliers de l’océan me renvoyaient au temps qui passe inexorablement, au laminoir de la vie, aux épreuves du destin qui usent les amours et l’existence.