2 guitares, basse, batterie synthétique.

La musique est un art,

sa première vocation :

c’est d’attirer l’attention des filles !

J’aime beaucoup la « Java des bombes atomiques » de Boris Vian… c’est certainement l’esprit de cette chanson qui a inspiré le ton un peu détonant dans mon répertoire de « Bobby et sa guitare ».

Le thème abordé, de façon légère et détournée, est celui du jeu de la musique utilisée comme moyen de se faire remarquer des filles, et du phénomène de l’abandon de l’activité musicale par un certain nombre de musiciens amateurs au moment où ils mettent en couple.

La guitare ou les filles ? Question à la fois factice et réelle : les musiciens professionnelle allient vie de couple et vie d’artiste, les musiciens amateurs doivent trouver un cadre dans lequel poursuivre leur activité.

Je dois avouer qu’ado, j’ai commencer la guitare, en notant que les musiciens attiraient l’attention des filles. Mais, se faire remarquer est une chose, engager une relation en est une autre. Vite, j’ai senti que le musicien était aussi cantonné à son rôle d’animateur.

Je joue sur les rimes en « ar » qui mettent en avant la gouaille de l’accent parisiens : guitare, art, dare-dare, sans retard, mare, rencart, costard, hagard, petits gars, peinards, pétard, cafard, ringard, se fait tard, départ, fêtard, hasard… ça vous campe une atmosphère qui tranche avec le « i » pointu des « filles, grilles, billes… », et le vocabulaire conceptuel, intellectuel : « intention, vocation, ambition, motivation… »

Bref, la musique est lié au désir. Jouer, chanter, se produire ? Il y a bien une volonté d’introduire de l’éros dans l’air !