Un poème pour la paix composé par en arabe et hébreux par Manal, et entendu de la bouche de Daphna qui le mit en musique. Elle voudrait que ma traduction soit plus littérale… mais j’ai privilégié la musique intérieure de la phrase française.
Évidemment, il faudrait traduire « ‘atma » et « hoshekh, par « ténèbres », et en hébreu donner peut-être la double idée d’ « entre » et de « vers » : entre ténèbres et lumière, des ténèbres à la lumière… bien sûr que l’image de la pluie est ajoutée. Bien entendu, la pluie associée ici au spleen à Paris est symbole de vie au Moyen-Orient… bref, et ce n’est pas faute d’avoir travaillé dans toutes les directions, j’ai conservé ma version : serai-je parfois têtu ?
Voici une proposition de traduction mot-à-mot puis mon interprétation :
Entre ténèbres et (vers la) lumière
J’irai toujours, et partout où j’irai
J’ouvrirai des fenêtres, Des fenêtres de lumière
Et sèmerai des semences d’amour (bis)
—
De l’ombre de la nuit à la lumière du jour
J’avancerai ma vie, et toujours
Je pousserai les volets de la nuit
J’ouvrirai les fenêtres du jour
J’écarterai les rideaux de la pluie
Répandrai des semences d’amour
Entre réalisme et utopie, dans ce monde mélangé, recevoir la vocation de porter plutôt de l’amour et de la lumière que…
L’arabe et l’hébreu sont des langues que dans les méandres de ma vie j’ai été amené à parler. Même si je chante « avé l’accent », je n’ai pas juste appris la phonétique par cœur… je vous ai épargné les versions anglaises, allemandes etc.
Manal Hreib et Daphna Rosenberg sont présentes sur internet, vous les trouverez facilement. La partition est disponible à : http://www.jubilatesingers.ca/members/2018_December_Concert_Info/BETWEEN_DARKNESS_AND_LIGHT.pdf