
Guitare, basse, violon doublé à l’octave basse à défaut de violoncelle.
Je m’étais dit, j’habiterai au sommet d’une colline avec la mer des deux côtés,
chaque jour, je verrai le soleil se lever et se coucher.[…]
Je m’étais dit, il y aura des jours de carnaval, des musiciens et même un bal,
jusqu’au petit jour, nous danserons pour prolonger la nuit parfumée.
Je crois que j’ai trouvé mon île, je reçois tant d’elle, ma vie est transformée,
Elle m’invite à quitter la ville quelques mois par an, y élire domicile.
Qu’elle a été longue à trouver, combien difficile,
cette sœur jumelle et complémentaire à ma géographie intérieure,
cette belle dame, reflet de mon âme, avec son petit caractère…
« Sommet de la colline » est un titre provisoire. Je n’ai pas voulu la dénommer « j’ai trouvé mon île » ou « mon île », trop caricatural et plein de connotations qui ne me plaisent pas.
Le thème ancien chez moi : organiser ma vie de façon à voir chaque jour « le soleil se lever et se coucher ». C’est ma manière d’exprimer une quête archaïque en moi : vivre en relation avec les éléments, la nature, son rythme. Évidemment, c’est plus facile à réaliser dans les tropiques qu’en Europe…, question d’amplitude horaire et de régularité !
Il faut parfois du temps pour apprendre à se connaître, découvrir ses aspirations profondes, ce qui comble vraiment… L’opportunité de passer quelques mois aux Saintes, îles au sud de la Guadeloupe, a été une forme de révélation de ma « géographie intérieure ». Merci à cette « belle dame » de « caractère » baignée et par l’Atlantique et la mer des Caraïbes. Telle une muse, elle a renouvelé mon inspiration.