Présentation

Olivier Darras, qui êtes-vous ?

Ancien musicien professionnel (1978-1986), la musique est restée à mes côtés durant les années où j’ai décidé de me centrer sur d’autres quêtes.
Violon, guitare, pédagogie musicale, chant lyrique, direction chorale, direction artistique, studio sur des productions amies, arrangements… sous une forme ou un autre, j’ai joué et chanté, interprété ou improvisé tous les jours de ma vie…, et pris la plume aussi, dans le cadre de mon travail et à titre personnel.
Aujourd’hui, composer et interpréter mes propres chansons m’a semblé la chose à faire dans ma vie… alors voilà, douze chansons se sont présentées à moi.

Un come-back?

Oui, si l’on considère le retour à la scène…, et c’est un désir puissant !
Plutôt une première, puisque – à part un unique concert à Toulouse en 2003 – chanter en public une nouveauté pour moi… De fait, ce tour de chant est mon troisième répertoire, mais je n’avais pas poussé les projets jusqu’à la scène.

Comment décriez-vous votre musique ?

Est-ce que je me pose la question du style, de la mode ? Je mets simplement en mots et musique ce qui m’habite. Je cherche à exprimer un ressenti, à composer sur des thèmes importants dans ma vie, des expériences marquantes, des idées prégnantes. Trois dimensions sautent probablement aux yeux – aux oreilles plutôt – des auditeurs: poétique lyrique, philosophique et une certaine quête spirituelle…
Ma musique et mes paroles, c’est moi! Je me livre. Je cherche à susciter auprès de mon public des émotions, des réflexions, une atmosphère…, à travers la beauté espérée des paroles et de l’univers sonore.
De la chanson à texte ? Passer un message ?… plutôt tout simplement de la chanson française, conçue pour être interprétée avec un accompagnement simple: priorité à la voix. C’est étrange d’ailleurs, mais comme instrumentiste en collaboration avec d’autres, je suis plutôt un improvisateur un peu tout fou – solo pop (pédale wouah wouah), free jazz – alors que sur mes compositions, mes arrangements sont très sages !

Comment comptez-vous vous produire?

J’ai composé mes chansons en janvier-février de cette année. En mars, j’ai travaillé aux guide-lines: la mise en place de l’accompagnement et du chant. J’ai créé mon site internet en avril. Mai et juin ont été l’occasion pour moi de faire le tour des «open-mic», des scènes ouvertes à Paris et banlieue. Chacun chante trois chansons tour à tour. Tourner ces chansons en public est central pour un nouveau chanteur. J’ai énormément appris. Le 7 juin, j’ai chanté pour la première fois mon répertoire entier au Café Culture Rapide, à Belleville, place Fréhel – un beau parrainage ! En juillet, fort de cette expérience, j’ai enregistrée de nouvelles guide lines (celle qui sont sur le site marquée (G), et suis allé aux Francofolies.

A la Rochelle, j’ai été hébergé par Gery Leblanc, chanteuse de blues canadienne, et j’ai commencé à chanter dans les rues. J’ai rencontré rapidement Martin Off, qui reprend de belle manière les trésors de la chanson française, m’a invité pour quelques chansons sur sa sono portative, m’a pris sous son aile, m’a présenté les lieux où se produire: café concerts, festivals, etc. Nous avons joué tous les jours chez Sébastien au Bistro du Gabut… mais pas beaucoup de contacts avec les médias très pris ! Martin m’a dit qu’il y avait une photo de moi dans le Ouest France du 15 juillet, mais je ne l’ai pas encore récupérée… j’ai également chanté au Stud’îo à l’île d’Oléron, vraiment très sympa !

Août – septembre, travail d’arrangement puis enregistrement des maquettes, apprentissage de la programmation des batteries synthétiques, prise de trois vidéos live à l’open mic du Highlander, réalisation du clip de « Regard ébloui »… mais je raconte cela plus en détail dans les articles concernés.

Aujourd’hui, 27 septembre, grand jour pour un petit homme : je mets en ligne mon site (textes, photos, chansons), mes vidéos You Tube (concerts live et clip), ma page Facebook… merci à Claire Houbert de Tivoli Production, Café de la Paix à Auvers-sur-Oise qui m’a affranchi sur tout ce dont elle avait besoin pour programmer un artiste.

C’est l’heure de contacter la presse, chercher un producteur, prospecter les tourneurs et les lieux où se produire. Che sera sera !

J’ai vu que vous présentiez des commentaires de certaines de vos chansons ?

Oui, une œuvre d’art parle en elle-même. Elle est bonne ou mauvaise, touche ou pas, plaît ou ne plaît pas, le jugement est souvent immédiat. Elle n’a pas besoin de commentaire.
J’ai voulu juste présenter la résonance en moi des paroles, dans le sens où j’ai le sentiment de les avoir reçues: c’est comme un partage d’émerveillement… pour donner le goût de mieux écouter, d’aller plus loin, de creuser plus profond. J’ai le sentiment que je pourrais écrire un livre sur chacun des thèmes abordés par mes chansons, mais une petite chanson vaut mieux qu’un long discours !
J’ai recommencé à peindre en 2017, et me suis rendu compte que certains tableaux et poèmes abordaient les mêmes sujets… une évidence à posteriori: ils proviennent du même artiste. Deux modes d’expression pour une même inspiration: à voir, entendre, sentir, chanter et danser également.

Trop vieux pour débuter une carrière ! Laisse la place aux jeunes! Vous avez dû l’entendre?

Oui, d’amis très proches, avec sourire et bienveillance. C’est juste bon de se mettre dans un lieu, de jouer et chanter et de susciter l’écoute de certains. C’est le chemin qui importe, la question du succès ne se pose pas. Chanter c’est publier, faire en sorte que les textes appartiennent à tout un chacun…

Que de jeunes chanteurs et chanteuses s’en emparent et les «mettent à leur sauce» ?

Partager ? Quel plus grand plaisir ?